Si le mouvement architectural Brutaliste est reconnu principalement pour sa matière brute de ses bâtiments en béton, le langage formel lui étant associé est également particulier.
Avec leur volumes géométriques forts, coupants et imposants, ces quatre Totems de 100cm de haut réalisés en pierre (marbre ou onyx), nous rappellent ainsi tantôt idoles, tantôt temples, où l’abstraction se mêle au symbolique et laisse libre à chacun sa propre interprétation formelle.

Si les totems ont existé sous différentes formes et dans de nombreuses cultures (amérindienne, africaine, sud-américaine..) comme objets puissants symbolisant la nature ou une déité, ces Totems Brutalistes ont également une dimension spirituelle.
Chacun peut diriger vers l’un d’entre eux ses pensées positives à propos de quelqu’un (vivant ou décédé) ou de quelque chose (un objectif, un projet). Cette projection permet  ainsi de rendre visible cette pensée ou personne et d’en avoir un rappel physique. Il est possible de placer une note avec un nom/projet dans la petite cavité du Totem couverte par une plaque de laiton et la remplacer une fois l’objectif atteint ou lorsque la pensée a évolué.
Des Totems Brutalistes car ils sont également comme des architectures brutes, prenant vie dès lors que nous  leur donnons un sens et qu’elles renferment une pensée et la personnifie. C’est une façon de voir l’art/design comme un médium permettant de préserver les coutumes ancestrales et d’encourager la pensée positive.